Le SPAD : un réacteur à énergie

gravitationnelle ?

 

  1. Le SPAD

Nous conseillons au lecteur de lire la description simplifiée et le schéma de principe du pot d'échappement, économiseur de carburant SPAD sur le site web de ses concepteurs. En bref, de la chaleur des gaz d'échappement est utilisée pour transformer de l'eau liquide d'un réservoir en un aérosol, mélange d'eau sous formes liquide (fines gouttelettes) et gazeuse qui est mélangé à l'air d'admission d'un moteur diesel. On constate alors que cet aérosol améliore considérablement la combustion  (baisse importante de la pollution) et le rendement (30 à 60% d'économie de carburant) du moteur diesel. De nombreux bricoleurs ont pu constater sur leurs prototypes les performances remarquables de réacteurs fonctionnant suivant le même principe mais l'industrialisation rapide et la commercialisation par des entreprises comme HYPNOW est une étape essentielle pour accélérer la diffusion et l'exploitation de toutes les idées favorisant le développement durable. 

  1. Les sources d'énergie conventionnelles

Quelles sources d'énergie (dans le cadre des théories admises) sont susceptibles d'expliquer un tel gain de rendement ? Le rendement typique d'un moteur thermique étant habituellement de 30%, le gain de rendement ne peut s'expliquer aux conditions de température et de pression auxquelles fonctionne le moteur que par la récupération d'une partie des 70% d'énergie perdue: l'énergie potentielle des imbrûlés de carburant et l'énergie calorifique récupérée dans les gazs d'échappement par le SPAD. 

Nous conseillons au lecteur de parcourir les pages de Wikipedia consacrées aux moteurs à eau et au moteur Pantone et les calculs et expériences de C.Martz pour se convaincre qu'en premier lieu l'énergie calorifique récupérée ne peut être exploitée directement par le moteur. Deux possibilités alors :

1) La chaleur contribue à préparer l'aérosol dans un état de catalyseur qui favorisera la combustion plus complète des imbrûlés.

Suivant cette hypothèse, dans le bilan c'est donc essentiellement l'énergie potentielle des imbrûlés qui doit expliquer le meilleur rendement. On peut alors effectivement envisager au mieux une réduction très importante de la pollution par combustion presque totale des imbrûlés mais alors les gains de rendement attendus grâce à cette combustion plus complète sont plutôt de l'ordre de 5%. C'est ce que confirme l'étude de C. Martz où dans le cas d'un moteur à essence, une diminution de plus de 90% de la pollution (combustion quasi totale) s'est accompagnée d'un gain de rendement de 5%. Une amélioration du rendement de plus de 40% telle que couramment constatée sur les machines agricoles équipées du SPAD signifierait une proportion d'imbrûlés en l'absence de SPAD quasiment du même ordre ce qui n'est pas vraisemblable, d'autant plus que les moteurs Diesel ont de par leur principe de fonctionnement (taux de compression plus important donc combustion plus complète) un meilleur rendement que les moteurs à essence. Le gain de rendement observé de 30 à 60% ne semble donc pouvoir s'expliquer que par l'exploitation inattendue par le moteur d'une source d'énergie potentielle autre que celle des imbrûlés d'où la deuxième possibilité:

2) La chaleur est convertie en une forme d'énergie potentielle directement exploitable par le moteur (en plus de celle des imbrûlés)   

Les seules énergies potentielles que l'eau du SPAD peut éventuellement emmagasiner et fournir au moteur sont de nature électromagnétique c'est à dire énergie chimique de dissociation de l'eau en ions OH- et H3O+ ou énergie de transition liquide/vapeur aux conditions de température et de pression où fonctionnent le SPAD et le moteur. Mais aucune de ces sources d'énergie ne peut être exploitée directement par un moteur à combustion interne. La troisième énergie chimique envisageable, celle de l'hydrolyse en oxygène et hydrogène qui pourrait par contre alimenter efficacement le moteur doit aussi être exclue. En effet,la chaleur des gazs d'échappement n'est pas suffisante pour provoquer la dissociation en hydrogène et oxygène sauf à supposer un mécanisme capable de concentrer le rayonnement essentiellement InfraRouge émis par le pot d'échappement et de le transformer en des radiations de beaucoup plus petites longueurs d'onde, des UV permettant la dissociation de l'eau, comme cela a été proposé récemment. Si une telle contribution n'est pas exclue, il est inimaginable qu'elle suffise à expliquer des gains de rendement de 40 à 60% car une faible fraction des pertes énergétiques du moteur se retrouve dans le rayonnement IR susceptible d'être exploité par le SPAD sans parler du taux de conversion en UV de ce rayonnement et de la très faible efficacité de ces UVs ne serait ce que parce-qu'ils ne permettent la dissociation de l'eau que durant une phase transitoire très courte durant laquelle la taille de la bulle en expansion rapide passe par la longueur d'onde UV.

Toutes les possibilités relevant des lois de la physique connues ayant été écartées, considérons plus attentivement les éléments d'observation et d'interprétation ayant été accumulés sur des dispositifs tels que le SPAD (paragraphe suivant) avant de proposer une explication dans le cadre de la théorie de la gravité obscure.

  1. Electrisation de la vapeur d'eau 

Quel que soit le processus physique, exotique ou connu, permettant de l'expliquer, l'électrisation de la vapeur d'eau dans le réacteur est un fait d'observation indéniable qui semble jouer un rôle important et en tout cas exige une explication. Une lecture indispensable sur cette question est celle d'une synthèse récente ici .Sur le plan expérimental, les paramètres les plus évidents dont il faudrait étudier l'influence afin d'éventuellement permettre une optimisation de l'effet réacteur sont par conséquent:

Le document fait aussi allusion à quelques théories proposées pour expliquer la dissociation des molécules d'eau et la séparation des charges entre les phases liquides et gazeuses, mais aucune n'est suffisante pour expliquer les performances du SPAD pour la simple raison que toutes exploitent une énergie conventionnelle, en l'occurrence l'énergie calorifique récupérée dans le pot d'échappement et rentrent donc dans les deux cas que nous avons déjà exclus:

1) Soit, comme nous l'avons dit précédemment, le mécanisme ne permet qu'une combustion  plus complète auquel cas des gains d'énergie de 40% sont exclus.

2) Soit le mécanisme théorique de conversion de l'énergie calorifique en énergie potentielle (H2+O2) a un rendement ridicule.

  1. Une source d'énergie inattendue: des discontinuités de la gravité

Nous soutenons maintenant l'idée que l' électrisation et même sa dissociation en hydrogène et oxygène se produisent bien dans le SPAD mais que ces processus tirent leur énergie d'une source non conventionnelle. La théorie de la gravité obscure prédit l'existence de discontinuités du champ gravitationnel qui constituent une source d'énergie potentielle de par leur capacité à accélérer toute particule qui les traverse. Une telle discontinuité a selon nous été mise en évidence dans le système solaire par l'effet Pioneer puis plus récemment directement par la sonde New Horizon. Mais l'extension la plus évidente de la théorie de la gravité obscure (à paraître bientôt) prévoit que le potentiel gravitationnel ne détermine pas seul le lieu des discontinuités. Un potentiel total incluant notamment les potentiels électromagnétiques doit être pris en compte. Il sera démontré que les potentiels s'additionnent en DG un peu comme dans une approche récemment publiée par C Barros dans une série d'articles à commencer par http://arxiv.org/PS_cache/physics/pdf/0409/0409064v3.pdf

Localement la présence de la charge positive d'un proton suffit donc dans son voisinage à tirer le potentiel total à un niveau suffisant pour que le croisement s'y produise (cf l'effet Pioneer) donc la discontinuité, ce qui rend l'énergie potentielle des discontinuités accessible et exploitable ici et maintenant alors que par la seule prise en compte des potentiels gravitationnels la discontinuité se situe encore entre Mars et Jupiter. Précisons que la physique des discontinuités n'est pas sensée respecter la loi de conservation de l'énergie. En effet, les lois de conservation de l'énergie et de l'impulsion découlent de l'invariance des lois de la physique sous des translations spatio-temporelles infinitésimales qui n'ont de sens que pour des champs variant continûment et non discrètement comme cela se produit au passage d'une discontinuité. C'est donc le contexte idéalement favorable pour se permettre d'envisager sérieusement un moteur à énergie libre, c'est à dire une véritable création d'énergie au delà de la simple libération d'une énergie potentielle qui serait emmagasinée dans les discontinuités ou puisée dans l'autre versant de notre univers. 

Le gain d'énergie à la traversée de la discontinuité est proportionnel à la masse des particules accélérées par conséquent on peut négliger les électrons et ne considérer que l'influence sur les protons et neutrons (5 eV gagnés par nucléon).  La densité de l'eau liquide et par conséquent ses densités de charge, en particulier si son pH n'est pas neutre, sont beaucoup plus importantes que celles de la vapeur. Par conséquent on s'attend  aux plus importants gradients de potentiel électrostatique à l'interface liquide/gaz. C'est donc au voisinage de la surface d'une gouttelette d'eau ou d'une bulle qui se forme dans celle-ci que le croisement donc la discontinuité devraient être localisés tout au long de la vaporisation de la gouttelette..

Les effets de cette discontinuité de surface sont alors assez simples à imaginer. Naturellement, si le pH est inférieur à 7, la majorité des ions présents à la surface sont des H3O+ par conséquent le H électropositif d'une molécule d'eau qui se présente le premier est propulsé par la discontinuité vers la phase gazeuse tandis que le O électronégatif attiré vers la phase liquide n'atteint pas la discontinuité. Dans un milieu basique, le phénomène est inversé.  Ainsi, si l'électron ne suit pas, un  H+ gagne la phase gazeuse, laissant un OH- dans la phase liquide, mais il peut aussi se produire que H2 gagne la phase gazeuse et O2 reste dans la phase liquide. La dissociation/électrisation mais aussi la thermolyse de l'eau sont donc produites tout au long de l'évaporation des gouttelettes libérant ainsi une vapeur chargée électriquement qui pourra améliorer le craquage des hydrocarbures mais aussi de l'hydrogène, une véritable source d'énergie inattendue pour le moteur, d'autant plus si la pression favorise la rencontre explosive de l'oxygène et l'hydrogène dans les cylindres. Cette pression dans les cylindres est probablement un facteur supplémentaire déterminant à étudier en rapport avec les performances du SPAD. Elle permettrait d'expliquer les bien meilleurs rendements du réacteur utilisé avec un moteur diesel : taux de compression à la combustion de 60 à 100 bars contre 40 bars en moyenne dans un moteur essence. Les discontinuités sont aussi d'autant plus efficace que leur surface est importante. La pulvérisation de l'eau liquide devrait donc considérablement améliorer le rendement. 

Une autre possibilité est que les mini-boules d'énergie soient créées à la faveur d'un autre mécanisme concentrateur de charges: des décharges électriques dans l'interstice du réacteur. Il est en effet largement reconnu que les mini froudres-en-boule observées dans diverses expériences ou phénomènes naturels se produisent consécutivement à des décharges (décharges atmosphériques des orages, décharges sur les électrodes des expériences d'électrolyse, expériences de décharge).

La chaleur du pot d'échappement ne servirait finalement essentiellement qu'à vaporiser l'eau, vaporisation beaucoup moins favorisée dans le cas d'un mélange carburant/eau dès le réacteur d'où les performances nettement inférieures du moteur de type Pantone. Cette vaporisation devrait provoquer une baisse de température entre l'entrée et la sortie du pot.
Des impressionnants refroidissements ont effectivement été constatés mais sans aucun doute bien au delà de ce que le seul effet endothermique de la vaporisation permet (formation de givre!).  L'action puissamment endothermique des bulles sur leur environnement pourrait y contribuer
(une particule qui réussit à s'échapper de la bulle, perd l'essentiel de son énergie au franchissement de la discontinuité).

  1. Sono-luminescence

Si une cavité de vapeur d'eau a emprisonné un grand nombre de particules chargées positivement , la discontinuité  en les éjectant toujours vers l'intérieur du volume peut leur communiquer en moyenne une énergie de l'ordre de quelques eV par nucléon éjecté. Si tous les nucléons étaient soumis à ce régime, la température pourrait s'élever dans la cavité jusqu'à 60000K mais la barrière répulsive à la surface de la cavité diminue considérablement la probabilité que les H3O+ de la vapeur atteignent la discontinuité. Si par contre la bulle implose, l'augmentation de la pression dans celle-ci peut faire croître considérablement le taux de collision des particules avec la discontinuité produisant dans la bulle un dégagement d'énergie anormalement élevé au cours de l'implosion et tel qu'observé dans le phénomène de sonoluminescence. 

  1. Foudre en boule

La formation possible d'une bulle d'énergie entourée d'une discontinuité n'est pas sans évoquer le phénomène de la foudre en boule. La forme sphérique, la haute température interne et très faible au voisinage (une particule qui réussit à s'échapper de la bulle, perd l'essentiel de son énergie au franchissement de la discontinuité), la forte charge sont toutes des caractéristiques de la foudre en boule qu'une boule de plasma chargée confinée par une discontinuité explique simplement. Si de telles mini-boules d'énergie sont également produites dans le réacteur, l'énergie des discontinuités, énergie gratuite du vide, est au final emmagasinée par l'aérosol sous forme d'énergie potentielle électrostatique de la vapeur d'eau électrisée, de celle de l'hydrogène et de l'oxygène mais aussi d'énergie thermique piégée dans les mini-boules...

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